Acte III des clichés sur les psy
Aller chez le psy, c’est s’allonger sur un divan.
Parmi les clichés sur les psy, il y a celui du divan, bien évidemment ! Non seulement le patient s’y allonge, mais en plus il parle tout seul pendant que le psy somnole ou joue à candy crush.
Je ne dis pas que cette configuration n’existe pas, mais elle reste, je l’espère en tout cas, tout à fait exceptionnelle.
D’abord parce que tous les psy n’ont pas de divan. J’en suis la preuve. Il n’y en a pas dans mon cabinet, et il n’y en aura très probablement jamais.
Cet « accessoire » est plutôt utilisé en psychanalyse. Or il ne s’agit pas du type de thérapie le plus répandu ni d’une thérapie proche de l’accompagnement que je propose. J’ai pour habitude de qualifier le mien de « dynamique » (dans l’échange ainsi que dans la démarche).
Il faut savoir que la psychanalyse est une approche parmi de nombreuses autres. C’est probablement celle qui est la plus présente dans les représentations du grand public en France, mais elle n’est pas un type de thérapie plus répandu qu’un autre.
Il est vrai que l’approche psychanalytique favorise les libres associations du patient pour résoudre ses problèmes. Ceci ne signifie pas pour autant que le psychanalyste roupille. Mais cela explique le relatif silence du thérapeute. Il s’agit d’une écoute active.
C’est pourquoi il est essentiel de se diriger vers un type de thérapie qui correspondra le plus à vos attentes. Certains privilégieront la psychanalyse certes, mais d’autres opteront pour une thérapie cognitivo comportementale par exemple.
Les motifs de consultation peuvent également orienter ce choix. Pour une problématique avec l’alcool, mieux vaut se diriger vers un psychologue spécialisé dans les addictions par exemple. Pour une phobie, il peut être intéressant de consulter un psychologue hypnothérapeute. Dans le cas où plusieurs membres d’une famille sont concernés, une thérapie familiale semble pertinente. Etc.
Quelque soit le choix d’accompagnement thérapeutique que vous ferez, sachez que le divan est loin d’être un passage obligé. Si vous y tenez, choisissez la psychanalyse, ou bien passez chez Conforama.
Enfin, gardez bien en tête que le plus important, c’est la confiance que vous inspirera le thérapeute, de sorte qu’une alliance solide s’établisse et vous permette de cheminer sereinement, que vous ayez besoin d’une séance, de 10 ou de 40.
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