Acte II des clichés sur les psy
Les psy, tous les mêmes!
Grosse erreur !
En effet, il n’est pas évident de s’y retrouver. Entre psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychopraticien, psychiatre, psychoanalyste, et j’en passe, la confusion est compréhensible. Pourtant les spécificités et différences sont importantes.
Je vous renvoie à cet article que j’ai rédigé il y a quelques temps. Il devrait vous apporter quelques éléments de définition.
Toutes les professions « psy » ne sont pas reconnues, réglementées et peuvent ainsi porter préjudice à celles qui le sont et qui ont nécessité pour les praticiens de suivre une formation sérieuse, validant des compétences et des connaissances.
L’un des moyens les plus simples de vérifier le niveau de qualification d’un praticien est de lui demander s’il est inscrit au répertoire ADELI auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cette inscription est une obligation légale pour les psychologues et psychothérapeutes. Cela permet aux patients d’être assurés que le professionnel qui utilise ce titre le fait en toute légalité, détient le diplôme requis.
De plus, pour ce qui concerne les psychologues, de nombreuses orientations et spécialités font que ce métier peut être exercé selon différentes approches : psychologue clinicien, psychologue sociale, neuropsychologue, psychologue de la santé, psychologue du travail, etc. Il n’est donc pas possible d’envisager une homogénéité de pratique. Les pratiques sont loin d’être toutes les mêmes, et les psys non plus ! A cela s’ajoute la formation tout au long de la vie qui permet aux psychologues de développer, par exemple, certains outils, certains types de thérapies.
Dans mon cas particulier, j’ai choisi de me former en psychologie sociale de la santé à l’université. Puis j’ai suivi différentes formations courtes (en particulier en psychologie du travail). A présent je suis un parcours de formation de deux années en hypnose et thérapie brève créative.
Vous imaginez donc facilement que ma pratique est assez éloignée de celle d’un psychologue psychanalyste par exemple. Ni mieux, ni moins bien, juste différent.
Enfin, c’est évident, mais il est utile de le rappeler, un psy, c’est comme n’importe qui : un être humain. Il y a donc entre un psy et un patient, une rencontre, une alliance, une confiance. Et ça, ça ne s’explique pas toujours, il n’est pas utile de le rationnaliser. Le psy, aussi compétent soit-il, peut ne pas nous mettre à l’aise. On le trouve trop silencieux, trop bavard, mou, froid, ou que sais-je, bref, on ne le « sent » pas. Comme dans toute relation humaine, parfois ça colle, et parfois pas. Et comme les psys sont tous différents, ça tombe bien !
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