Acte IV des clichés sur les psys
Les psys, c’est pour les fous!
Grand classique des préjugés sur les psys : la folie! Il s’agit bien d’être fou pour consulter un psy.
Je ne m’attarde pas sur ce qu’est la folie, et encore moins sur la représentation que la plupart de la population en a. Disons simplement que ce terme recouvre le champ de la maladie mentale. Or le spécialiste de la maladie mentale est un médecin, et plus précisément un psychiatre. Il est à même de prescrire le traitement médicamenteux nécessaire et de prendre les mesures d’accompagnement et/ou d’hospitalisation utiles.
Il peut être tout à fait pertinent d’ajouter au suivi psychiatrique un accompagnement psychologique, il s’agit alors de complémentarité.
Soyons clair : le psychologue n’est pas un psychiatre.
L’une des raisons récurrentes lorsque l’on décide de consulter un psychologue est la présence d’une souffrance, psychique, émotionnelle. Cette souffrance n’est pas une maladie. C’est un état dont le patient veut s’extraire, et qui l’amène à franchir la porte du cabinet d’un psychologue. Il ressent le besoin d’en parler, d’extérioriser, et a la volonté de se faire accompagner vers un mieux-être.
Le risque majeur en allant consulter un psychologue, ça n’est pas qu’il vous prescrive des médicaments, c’est qu’il vous permette de trouver des solutions! Vous iriez alors mieux, voire même bien… C’est un risque dont il faut être conscient.
Cela vous amènera à vous poser cette question : « Suis-je prêt à aller mieux? ».
Acte I : T’es psychologue? tu vas m’analysez alors!
Acte II : Les psy, tous les mêmes!
Acte III : Aller chez le psy, c’est s’allonger sur un divan.